Madame, Monsieur, bonjour 
Ces quelques lignes pour vous informer des propositions de notre liste à l’élection de vos 5 conseillers des Français de l’étranger le dimanche 30 mai prochain; précédées d’une courte note sur la différence entre apolitisme et indépendance.
Pour rappel vous trouverez ici tous les renseignements sur cette élection ( bureaux de vote et modalités du vote internet) 
En vous espérant en bonne santé, vous souhaitant d’être patients comme nous le sommes tous en cette période si particulière et déjà trop longue qui, je l’espère, sera écourtée au maximum par les mesures prises. Protégez vous et protégez les autres !  
A bientôt et bien cordialement
Votre conseillère des Français à l’étranger 
Martine VAUTRIN DJEDIDI
« Apolitique » : définition du Larousse : « Qui se place en dehors de la politique, qui ne s’occupe pas de politique. »
  Quand les membres d’une liste, quelle qu’elle soit, aux élections consulaires s’affirment “apolitique”, on serait tenté de leur demander s’ils ou elles ont l’habitude de s’abstenir à tous les scrutins ? ou s’ils ou elles n’ont ni opinions, ni idées, ni propositions.
  Rappelons que les conseillers, élus locaux comme les conseillers municipaux, sont des «grands électeurs» appelés à élire les Sénateurs. Dès lors, une personne se disant “apolitique” devrait logiquement s’abstenir de choisir une liste politique lors de ce vote, n’est-ce pas ? Ce qui est impossible puisque le vote des grands électeurs est obligatoire.
  Pour information, les sénateurs se répartissent par affinités politiques dans des groupes qui doivent comprendre au minimum 10 membres. Un Sénateur peut être membre d’un groupe, lui être apparenté, ou lui être simplement rattaché administrativement. Les Sénateurs qui ne souhaitent pas s’inscrire à un groupe, ils sont 8, forment la “réunion administrative des sénateurs ne figurant sur la liste d’aucun groupe”. Sur 348 sénateurs, ces derniers ne sont que deux ! Aucun représentant les Français Hors de France…
  Il faudra donc choisir et l’électeur a le droit de savoir dans quelle direction se situera ce choix. C’est une question pas inintéressante à poser à une personne présentant une liste « apolitique ».
  En revanche, s’affirmer “indépendant(e)” a un tout autre sens, comme ne pas être membre d’un parti politique ou d’une organisation, ni s’inscrire dans une démarche partisane… sans pour autant pousser l’hypocrisie jusqu’à se dire “apolitique”, donc sans idées.
  Pour ma part, j’ai longtemps été membre d’un parti politique et si je ne le suis plus aujourd’hui, c’est sans renier mes convictions de gauche et écologistes. Parmi les membres de ma liste, plusieurs ont eu un parcours similaire au mien mais plus aucun(e) n’est à ce jour “encarté” dans un parti, sans que toutefois personne ne renonce pour autant à ses convictions ; tous appartiennent aux sensibilités diverses de la gauche républicaine présente à l’étranger, dans un esprit d’union pour un projet et dans le respect de la diversité.

NOS PROPOSITIONS

  • Relocalisation du Consulat général de France dans un quartier permettant d’une part d’assurer la sécurité sans entraver la circulation des personnes et des véhicules, et d’autre part l’accessibilité pour les usagers et le personnel
  •  Elargissement de l’agenda des tournées consulaires en province
  • Maintien du lien téléphonique local et des rendez-vous avec les services consulaires
  • Renforcement du service social du consulat
  • Fixer clairement les conditions de la formation professionnelle en France, accompagnée d’une aide au logement.
  • Mieux renseigner et accompagner nos compatriotes qui désirent s’installer ou retourner en France par un personnel dédié au Consulat et un service spécifique dans chaque département
  • Informer et accompagner les victimes de violences conjugales et intrafamiliales
  • Trouver des solutions dans le cadre de la coopération avec la Tunisie pour l’accompagnement de personnes fragiles ou en situation de handicap pour lesquelles les aides consulaires sont limitées car hors du territoire français
  • Soutenir activement les associations ayant pour objet de compléter l’aide consulaire en augmentant leurs subventions accompagnées d’un contrôle de leur usage
  • Simplifier les procédures de transferts de pensions pour les retraités. Mettre en place un conciliateur à l’Union Retraite et maintenir l’envoi postal des certificats d’existence jusqu’à leur suppression
  • Rétablir le soutien à l’installation des nouveaux arrivants dans les services Français
  • Accompagner sur le plan juridique les PME françaises ou à participation française
  • Créer un guichet unique pour les entreprises et entrepreneurs désireux de s’installer en Tunisie
  • Supprimer l’autorisation du gouverneur pour l’achat d’un bien immobilier et simplifier le transfert du produit de la vente de biens immobiliers
  • Raccourcir les délais de transmission de documents d’Etat civil et le traitement des demandes de certificats de nationalité française.
  • Investir dans le réseau d’établissements scolaires en gestion directe existant lorsque l’Etat français est propriétaire
  • Faciliter la reconnaissance des diplômes tunisiens par la France
  • Clarifier les statuts des recrutés locaux et mettre en place de vraies grilles de salaires dans tous les services français, et l’inscrire comme obligation contractuelle dans le réseau d’établissements privés à programme français homologués.
  • Exiger l’exemption des non-résidents fiscaux en France de la CSG et du CRDS sur les revenus immobiliers et les plus-values immobilières de source française perçus.
  • Requérir l’audit de l’impact environnemental des projets financés en tout ou partie par la France et l’UE