Bilan de la continuité pédagogique
Frais de scolarité
Questions diverses
Déroulement des examens et situation des candidats libres
En préambule, L’ambassadeur a souligné la nécessité de cohésion entre le corps enseignant et les parents d’élèves. Il déplore les dissensions apparues et les points de vue opposés. Il a souligné au cours de ses interventions que les relations avec les parents d’élèves sont fondamentales dans un esprit de coopération et de pérennité du réseau.
Bilan de la continuité pédagogique
Interventions du directeur de l’AEFE, de l’inspecteur du premier degré et des chefs d’établissements :
La situation est inédite et la mise en place a nécessité une première période d’adaptation et de familiarisation
Les établissements en gestion directe et partenaires travaillent dans un cadre défini par le service pédagogique de l’AEFE et l’agence accompagne les enseignants via des formations.
10 % des enseignants sont absents pour diverses raisons.
Notre réseau Tunisie a une excellente mise en place de la continuité par rapport à d’autres pays.
Premier degré : les 5 formateurs et les 2conseillers pédagogiques s’occupent de toutes les écoles du réseau (Tunisie + Algérie) : 1/ suivi des demandes des écoles 2/ formation aux outils numériques et formations spécifiques (pour les élèves à besoins particuliers par exemple)
De nombreuses ressources sont accessibles d’une part et d’autre part toutes les initiatives et expériences positives d’enseignants sont partagées.
Un Questionnaire à destination des familles, a été envoyé via les enseignants avec un taux de retour de 50 % et un taux de satisfaction honorable.
Le dialogue est également ouvert avec les syndicats d’enseignants.
Collèges et lycées : il y a 5 formateurs dans chaque établissement. La demande d’interventions en direct est importante, (800 auprès des enseignants)
La demande de remplacement des 26 h de cours hebdomadaires est impossible à réaliser.
Il y a entre 1 et 2% des élèves qui décrochent.
Le questionnaire a reçu 30 % de réponses. Avec un taux de satisfaction moyen.
Les conseillers consulaires ont souligné
Un déficit de communication spécifique et direct auprès des familles, sans que cela fasse l’objet de communication publique et polémique via les médias, prompts à se saisir du sujet de l’enseignement français en Tunisie.
La demande d’identification des familles qui ne possèdent pas les outils techniques nécessaires afin de trouver le moyen d’y pallier, par exemple en leur attribuant du matériel en stock dans nos établissements.
Frais de scolarité
Le premier envoi automatique des factures du troisième trimestre, corrigé ensuite par une nouvelle facturation, a suscité des protestations. L’information sur la possibilité d’échelonnement des paiements est arrivée tardivement.
L’AEFE en Tunisie n’a pas de marge de manœuvre avec les établissements en gestion directe qui doivent appliquer des instructions mondiales de l’agence. Pour rappel, 80 % du budget est consacré aux charges.
Les Etablissements partenaires ont également demandé le règlement du troisième trimestre.
L’administration souligne que la problématique des frais de scolarité apparaît peu dans les échanges familles/ établissements.
La proposition d’un courrier aux familles, expliquant la structure du réseau AEFE, détaillant et rendant visibles et lisibles les enjeux est retenue.
Examens
Rien de spécifique pour le Brevet des collèges.
L’anticipé de Français devrait se dérouler à distance.
Le baccalauréat se passera de manière similaire – contrôle continu – à la France dans les établissements en gestion directe et les homologués. Une confirmation de la même procédure pour l’Ecole Internationale de Tunis et le lycée R. DESCARTES, non encore homologués, devrait être signifiée prochainement.
Les autres élèves, individuels et candidats libres passeront les épreuves dans les conditions habituelles, en septembre.
Bourses scolaires
Le conseil consulaire des bourses scolaires initialement prévu en présentiel en avril devra se dérouler de façon dématérialisée, via internet, avant le 15 mai. Les modifications apportées aux instructions ne portent que sur l’aspect technique de leur déroulement (entre autres, anonymisation des listes envoyées aux participants et suppression du quorum). Les revenus pris en compte sont habituellement ceux de l’année précédente, et Il n’y a aucune indication sur la prise en compte des difficultés financières rencontrées par les familles depuis le début de la crise. Ce qui contraindra probablement beaucoup à faire des recours sur les quotités définies par le logiciel et corrigées à la marge par le conseil.
Exceptionnellement et compte tenu de la situation ou pourraient se trouvent certaines familles, il est possible de déposer une demande de bourse scolaire hors calendrier en contactant le service social du consulat bourses.tunis-fslt@diplomatie.gouv.fr.
A ce sujet, L’Assemblée des Français à l’étranger a déposé une résolution demandant :
1. la réouverture exceptionnelle de la campagne de dépôt des dossiers pour les familles touchées financièrement par la crise, mais n’ayant pas déposé un dossier dans un premier temps.
2. la suppression des décisions en cas de tenue des conseils avec présentation anonyme des dossiers
3. le report, le plus tard possible, au minimum à la mi-juin, des CCB, donnant ainsi le recul nécessaire permettant de réétudier les dossiers et ainsi apporter une aide plus équitable aux familles.
4. l’autorisation pour les familles ayant déposé un dossier, de compléter celui-ci avec des données actualisées selon leur nouvelle situation.
5. l’abondement de l’enveloppe des Bourses Scolaires pour faire face à l’augmentation de demandes nées de la crise économique qui accompagne la pandémie.
Divers :
Certains projets de nouveaux établissements privés ne verront pas le jour cette année : Nabeul, Tunis et sans doute Sousse.
L’Ecole Internationale de Tunis, établissement public tunisien, devrait être homologuée.
La plateforme d’inscription dans les établissements scolaires va être réouverte très prochainement. A titre indicatif, i y a une baisse des inscriptions et plus de 90 % sont en direction des établissements en gestion directe.